Un an après notre expérience de l’Yvette à l’Orge à vélo, nous sommes motivés pour poursuivre notre expédition le long de l’Yvette. Cette fois, objectif Saint-Rémy-lès-Chevreuse ! Casque bien attaché, la gourde et le pique-nique dans le sac à dos, le sourire jusqu’aux oreilles, on enfourche nos vélos et en avant !
Une expérience vécue par Ella
Directrice de l'Office de Tourisme Destination Paris Saclay
"C’est toujours un plaisir de se promener à vélo le long de l’Yvette"
“Quand on partait de bon matin, Quand on partait sur les chemins, À bicycletteeeeee” (vous allez l’avoir en tête toute la journée, ne me remerciez pas !)
Quand on me parle vélo, j’ai tout de suite en tête la chanson d’Yves Montand, la bicyclette.
Mais cette fois c’est sans les copains, Fernand, Firmin, Francis, Sébastien et l’incontournable Paulette ! Et oui aujourd’hui, Damien et moi sommes les seuls héros de cette aventure !
Ça commence bien, nous longeons l’Yvette en toute sécurité par la piste cyclable. En passant sous le pont de la N118, nos regards sont attirés par le street art qui recouvre les murs. Nous arrivons sans difficulté au lac du mail. On y croise des joggeurs, des jeunes enfants venus faire une promenade matinale avec leur nounou. C’est si calme. On entend seulement le bruit de nos roues sur les graviers.
Dès qu’on atteint le conservatoire à rayonnement départemental Paris-Saclay, nous empruntons une voie aménagée le long de la rivière.
Pour rejoindre Bures-sur-Yvette, rien de mieux que de passer par l’Université Paris-Saclay.
On longe le cours d’eau rencontrant ainsi une canne et ses canetons. Malgré cette heure matinale, les randonneurs sont déjà nombreux profitant de la fraîcheur qui ne durera pas bien longtemps aujourd’hui. Le chant des oiseaux est apaisant. La traversée est agréable, nous sommes en plein cœur du jardin botanique de Launay.
Après un bref passage dans les allées et ruelles de Bures-sur-Yvette, nous atteignons un premier bassin de rétention, celui de Bures-Gif. Il est prévu pour stocker l’eau de l’Yvette en cas de fortes pluies. Par ce temps, le bassin est vide mais caché au milieu de la prairie, nous retrouvons le célèbre Gaston, le héron.
Nous pédalons à bonne allure. A vrai dire, nous ne rencontrons aucune difficulté : il n’y a pas de dénivelé et nous ne sommes pas ralentis par le trafic routier en empruntant les liaisons douces.
Nous sommes accueillis à Gif-sur-Yvette par les bonnes odeurs émanant du marché couvert. Nous ne pouvons résister à l’envie d’y faire un tour. Nous tombons une nouvelle fois sous le charme de cette charmante ville de la vallée de Chevreuse. Nous passons par le parc des sports où les terrains de tennis sont déjà occupés par des jeunes passionnés qui s’entraînent à devenir le prochain Novak Djokovic.
Les kilomètres défilent sur nos compteurs mais notre motivation reste intacte. Nous arrivons assez rapidement au bassin de rétention de Coupières avec l’objectif d’apercevoir la maison de l’Utopie.
Finalement, inutile de la chercher car le chemin longe cette propriété atypique ! Cette bâtisse construite à la fin des années 70 par l’architecte et designer Marc Held a de quoi attirer la curiosité des passants. Construite sur pilotis et en acier, cette maison contraste avec le paysage !
Ensuite, nous arrivons rapidement à la prairie de Jaumeron, bel espace vert où de nombreuses familles aiment se retrouver pour passer d’agréables moments. Nous sommes d’accord pour faire une petite pause et se ravitailler pour les derniers kilomètres. On observe les enfants s’amuser à sauter de chaque côté du ruisseau des Fonds qui traverse le parc.
On se remet en selle pour atteindre notre destination finale. Pour cela, on récupère la piste cyclable qui longe la voie ferrée. Une côte nous fait chauffer les mollets et monter le cardio mais nous avons encore de l’énergie. Nous passons devant la gare de Courcelles avant de prendre le chemin de Vaugien. On passe devant le château de Vaugien et nous récupérons la rue Ditte jusqu’à notre destination : la gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse.
En conclusion, le parcours est accessible à tous et idéal à faire avec les enfants car la majorité du parcours est sans voiture sur des pistes cyclables. Je projette d’y revenir avec les miens. Pour les moins sportifs, rassurez-vous le parcours est plat (sauf pour rejoindre la gare de Courcelles). Si la fatigue se fait sentir, vous avez la possibilité de prendre le RER pour rentrer.