Par une belle matinée de printemps, avec ma collègue Anne-Sophie nous partons en direction de Villiers-le-Bâcle. D’ailleurs c’est la première fois que je me rends dans ce charmant village à la lisière de la vallée de Chevreuse où renferme un petit trésor bien gardé. En effet, on peut y visiter la maison-atelier de l’artiste Franco-japonais aux lunettes rondes : Léonard Tsuguharu Foujita.
Une expérience vécue par Ndeye
« Vous aussi, embarquez pour un voyage sur les traces de ce mystérieux artiste aux talents sans frontières! »
Je suis très enthousiaste à l’idée de découvrir l’univers de cet artiste débordant de talent. Tout d’abord, nous sommes accueillies très chaleureusement par Florence. Celle-ci, m’invite à suivre la visite guidée de la demeure. Avant de commencer, la guide nous fait une brève présentation du peintre. A savoir, notamment, qu’il s’agit de la dernière maison habitée par l’artiste qui souhaitait se mettre au vert à l’écart de l’euphorie de la grande ville, en compagnie de son épouse japonaise, Kimiyo Foujita. D’ailleurs, à sa mort, son épouse décide d’en faire don au conseil départemental de l’Essonne.
Puis, je découvre une demeure gorgée d’authenticité avec ses pièces d’habitation au décor singulier, choisies ou réalisées par Foujita. Au moment d’arriver dans son atelier, au dernier étage de la maison, je suis étonnée par l’atmosphère qui s’en dégage, comme si le peintre n’avait jamais quitté les lieux. Pour terminer la visite, je me promène dans le jardin. A cet instant, je comprends mieux pourquoi il est tombé sous le charme de cette maison.
A travers la visite de l’exposition, j’apprends que Foujita était un artiste aux multiples facettes : peintre, graveur, illustrateur, céramiste, et photographe. De plus, je constate que dans ses œuvres, Foujita revendiquait ses deux cultures : française, et japonaise.
Ses thèmes de prédilection (femmes, chats, enfants et autoportraits) en font une figure à part de l’art moderne dialoguant entre l’orient et l’occident, le passé et le présent. La visite riche en explications est effectuée par un jeune intervenant qui à travers ses récits et anecdotes nous plonge davantage dans la vie de l’artiste.
Pour conclure cette matinée, je suis invitée à prolonger l’expérience dans les pas de l’illustrateur, je m’apprête donc à commencer l’atelier de peinture à l’encre noire japonaise (du sumi en japonais) pour apprendre à manier le pinceau avec autant de finesse et de sûreté que le faisait Foujita. Supervisée par une intervenante artiste-peintre, je m’arme d’un pinceau fin et d’un joli tablier, prête à réaliser un chef d’œuvre qui ferait rougir Foujita lui-même.
Finalement, l’atelier réveille le sens de la créativité qui sommeillait en moi comme l’illustre mon dessin représentant une fille indienne. Sans oublier mon éventail japonais un peu de travers ! A vrai dire, je suis plutôt fière de moi !
Pour conclure, j’ai passé une excellente matinée à Villiers-le-Bâcle. Je pense d’ailleurs y revenir avec ma famille !
Maison-Atelier Foujita
7/9 Route de Gif
91190 Villiers-le-Bâcle
Tel. 01 69 85 34 65
Site internet : foujita.essonne.fr
Facebook : fr-fr.facebook.com/maisonatelierfoujita
Maison-Atelier Foujita