A seulement quelques pas du CEA et des grands laboratoires de recherche du plateau de Saclay se cache le paisible village de Villiers-le-Bâcle.
Une expérience vécue par Ella
“ Pour quelques heures profitez d’un environnement naturel à Villiers-le-Bâcle ”
Quand nous arrivons sur la place centrale de Villiers-le-Bâcle, nous sommes frappés par le calme qui y règne. On a du mal à imaginer qu’à quelques kilomètres de là se trouve le plus grand pôle de recherche de France. Entre les traces du peintre japonais Foujita et la vallée de la Mérantaise, cette balade s’annonce dépaysante
Avant de commencer notre promenade, il faut prendre des forces donc nous faisons un crochet par le fournil de la ferme Vandame. En entrant dans la boutique, l’agréable odeur de pain sortant du four nous happe. Dès le lever du jour, les boulangers s’activent à préparer les pains et autres biscuits de la journée.
Les pains encore chauds refroidissent à quelques mètres de nous. Nous avons l’eau à la bouche. Nous nous retenons de tout acheter. Finalement, nous repartons avec du pain et quelques délicieux cookies.
Nous nous dirigeons vers l’église Notre-Dame de l’Assomption située entre la ferme Vandame et le parc du château de Villiers-le-Bâcle. Château que nous avons eu l’occasion de voir dans de nombreux films. Nous traversons le cimetière pour rejoindre l’église.
Un habitant nous indique que le cimetière accueille toujours un cénotaphe à la mémoire du peintre japonais Foujita jadis inhumé ici (Ses cendres reposent aujourd’hui dans la chapelle de Reims). Effectivement, nous trouvons la discrète sépulture en contournant l’église.
Nous empruntons un chemin escarpé non loin de là et descendons jusqu’au marais de la Vallée Bonnard. Le château de la Barrerie et ses belles pierres blanches surplombe ce paysage naturel.
Ce qui est frappant depuis le début de notre périple, c’est le silence qui y règne. Seul le chant des oiseaux vient rompre la quiétude des lieux. Les voitures se font rares contrairement aux cyclistes qui se font plaisir en cette belle journée ensoleillée.
En progressant sur l’allée, nous restons bouche bée par la vue qui nous émerveille. La nature nous fascine avec ces vastes prairies où des chevaux se promènent.
Nous voyons de la verdure à perte de vue. Nous traversons la Mérantaise, bercés par le bruit de l’eau. C’est aussi ça Paris-Saclay, la nature à perte de vue. Subjugués, nous prêtons à peine attention aux vttistes descendant du plateau par la forêt située à Saint-Aubin.
Nous profitons de cet instant et immortalisons ce cadre époustouflant en se faisant la promesse d’y revenir très vite. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, nous repartons en direction du plateau par un sentier. Ce dernier est très raide. Heureusement, que nous ne sommes pas en pleine canicule !
Nous arrivons en haut épuisés comme si nous avions fait l’ascension d’une montagne ! Nous passons à côté de la maison-atelier Foujita que nous avons déjà eu l’occasion de vous faire découvrir.
Le sourire jusqu’aux oreilles, nous nous arrêtons sur un banc un peu plus loin et dégustons les cookies achetés plus tôt dans la matinée.